L’école primaire publique d’Akridou-Laddé, située dans la sous-préfecture de Goudouko, département de Lakota, est en détresse. Inauguré en 1985, l'un de ses principaux bâtiments censé accueillir cinq classes, n’a jamais été crépi. Pire, la toiture s’est envolée avec le temps, laissant place à des piliers en fer rouillés et fragilisés. Quant aux tables-bancs, elles sont soit inexistantes, soit en état de détérioration avancée. Et pourtant, dans ces conditions précaires, des élèves continuent de suivre les cours, faute d’alternative.
Face à cette situation alarmante, un appel urgent est lancé aux autorités compétentes, notamment au Conseil régional du Loh-Djiboua dirigé par le ministre Amédée Kouakou et au Ministère de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation sous la houlette de Marietou Koné. Akridou-Laddé, malgré son dynamisme économique marqué par la production de matières premières telles que le cacao, le café, l’hévéa et le palmier à huile, souffre d’un déficit criant en infrastructures scolaires. Pourtant, le marché du village, source de revenus pour le Conseil régional, pourrait en partie contribuer à l’amélioration des conditions d’apprentissage.
David Gbedia, journaliste et fils du village, ancien élève de cette école, tire la sonnette d’alarme. Il exhorte les autorités locales et nationales à prendre leurs responsabilités en réhabilitant cette école, garantissant ainsi aux enfants d’Akridou-Laddé un cadre digne pour leur éducation. Investir dans cette école, c’est investir dans l’avenir du village et de la région. Il est temps que l’éducation des enfants d’Akridou-Laddé devienne une priorité.
Aloka Tokou
Commentaires