SOCIÉTÉ CIVILE | POINT PRESSE: AGIP REPORTE SA MARCHE AU 18 OCTOBRE PROC...


   Abidjan, le 26 septembre 2024 – Lors d’un point de presse tenu ce jeudi, M. Dihignité Dah Sansan, porte-parole par intérim de AGIP (Agir Pour le Peuple), a annoncé le report de la marche de la société civile initialement prévue pour le 27 septembre 2024 après celle du 13 septembre. Cette décision fait suite à l’absence de réponse de la part des autorités, ce qui a amené les organisateurs à reprogrammer l’événement pour le 18 octobre 2024. Face à la presse, Dah Sansan a retracé le bilan qu’il juge ahurissant de la marche du 13. « Le bilan est triste et révoltant », a-t-il regretté. Le secrétaire à l’information de AGIP a déploré 31 personnes arrêtées. « 9 personnes relâchées, 19 autres ont été condamnés à 6 mois de prison ferme par les tribunaux d’Abidjan et de Bingerville pour trouble à l’ordre public. 2 manifestants ont été condamnées à 2 mois de prison avec sursis au tribunal d’Agboville également pour trouble à l’ordre public », a renchéri le conférencier avant de déplorer une fois de plus l’arrestation, une semaine après la marche de M. Dosso Elie Samuel, fils du ministre Charles Rodel Dosso, secrétaire général adjoint du PPA-CI (Parti des Peuples Africains Côte d’Ivoire), chargé de la société civile.

Concernant le report, M. Sansan a indiqué que c’est une étape nécessaire pour attirer davantage l’attention des autorités ivoiriennes sur les préoccupations exprimées par la société civile. « Nous espérons que ce report permettra au Gouvernement d’ouvrir des débats francs sur les problèmes posés et libérer nos amis de lutte injustement incarcérés. Faute de quoi « Agir pour le Peuple » se verra obliger de reprendre les rues à partir le 18 octobre 2024 pour ne s’arrêter qu’aux résolutions effectives des problèmes posés.", a-t-il déclaré.

La marche prévue vise à mobiliser les citoyens autour de diverses thématiques essentielles, incluant la  réduction du prix des denrées alimentaires de première nécessité sur les marchés ; le renoncement aux 10% d’augmentation du coût de l’électricité ; l’arrêt immédiat des déguerpissements abusifs et le dédommagement de ceux qui ont déjà été impactés. A ces revendications traditionnelles, le porte-parole par intérim ajoute la libération sans délai des manifestants.

"Les membres de la société civile et les citoyens sont invités à se préparer pour cet autre événement crucial" a-t-il conclu.

 

David Gbedia


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