PPA-CI | 4 MOIS APRÈS SA SUSPENSION CHARLES RODEL PARLE - CE QU'IL DEMANDE À SON PARTI

 4 mois après sa suspension de façon conservatoire de ses activités en tant que SGA du PPA-CI,  Charles Rodel Dosso, dans une video publique demande l’accélération de la procédure disciplinaire parce que, stipule t-il : « PAS D’ALTERNATIVE : LE COMBAT S’IMPOSE À NOUS !!! ». Le SGA du PPA-CI chargé des relations avec la société civile parle bien entendu du combat contre la vie chère. Rappelons que le 24 novembre 2022, l’ancien ministre avait écopé d’une mesure de suspension conservatoire par la direction du Ppa-Ci pour son soutien actif à la Société Civile qui prévoyait marcher contre la cherté de la vie le 25 novembre 2022. Si au regard de plusieurs événements au sein de son parti, M. Charles Rodel Dosso a compris que son parti n’avait rien contre une marche contre la cherté de la vie en Côte d’Ivoire et que mieux, le PPA-CI soutient l’initiative dans le fond, il reconnaît néanmoins qu’il y avait peut-être juste eu un problème de timing. 



Le ministre Dosso espère enfin, une accélération de la procédure qui entre bientôt dans son cinquième (5e) mois, en vue de sortir de l’inactivité et surtout  se rendre utile au peuple.

Nous vous proposons l'intégralité de sa déclaration.

David Gbedia 


Déclaration :

PAS D’ALTERNATIVE : LE COMBAT S’IMPOSE À NOUS !!!

Le 24 novembre 2022, pour mon soutien actif à la Société Civile qui prévoyait marcher contre la cherté de la vie le 25 novembre 2022, je fus suspendu d’activités au sein de mon parti, le PPA-CI, de façon conservatoire, en attendant d’être entendu pour une décision définitive. 

Convoqué devant le Conseil de Discipline du Parti le 15 février 2023, c’est avec joie que j’y ai répondu. Ce, avec un objectif unique : donner ma version des faits de sorte à aider au triomphe de la vérité et de la justice dans cette affaire.

Ayant la certitude que notre parti est loin d’être une jungle où le plus fort broie impitoyablement le plus faible d’une part et notre salut face à la violente tempête qui s’abat sur nous depuis le 11 avril 2011 résultant exclusivement de notre quête effrénée de vérité et de justice d’autre part, je garde l’assurance d’une issue heureuse de la procédure disciplinaire à mon encontre. La vérité sera dite et la justice triomphera ! 

Dans tous les cas, où la justice humaine marquera le pas, je n’ai aucun doute que la justice divine se manifestera, de sorte que chacun de nous contemple la toute-puissance du Dieu qui nous porte gracieusement sur ses ailes depuis le 11 avril 2011. Son nom est l’Eternel des Armées. Il est le justicier parfait. Quand Il parle, tout se met à l’endroit. Le juste est justifié. Au méchant, il lui est fait selon sa méchanceté. C’est ce qui fait ma joie et ma tranquillité !

Cette tranquillité s’est davantage accrue depuis le samedi 11 février 2023. A cette date, en meeting à Abobo, le camarade Damanan Adia Pickass, Secrétaire Général du parti, a invité publiquement la population à se tenir prête en vue d’arpenter les rues du pays contre la cherté de la vie. Un appel que je salue et soutiens fermement. Parti de gauche d’obédience socialiste, nous ne pouvions rester longtemps inactifs face au martyr que souffre le peuple du fait de l’augmentation exagérée des prix sur les marchés. 

Mieux, par cette déclaration, j’ai compris deux faits essentiels relativement au fond de la procédure dirigée contre ma personne. Primo, mon parti n’avait rien contre une marche contre la cherté de la vie en Côte d’Ivoire. Mieux, le PPA-CI soutient l’initiative. Secundo, par déduction de la première observation, mon parti ne me reprochait pas mon soutien à une telle marche. Il y a peut-être juste eu un problème de timing.

Aussi, en dépit de la lenteur trop prononcée de cette procédure disciplinaire me visant, continue-je d’espérer aux instances de mon parti quant à une issue définitive, juste et équitable.

En attendant la fin que j’espère proche de cette procédure qui entre bientôt dans son cinquième (5e) mois, en vue de sortir de l’inactivité et surtout être utile au peuple alors que les promesses divines accomplies dans le secret sont prêtes à être manifestées, qu’il me soit permis et ce conformément aux textes de notre parti, de me mettre à la disposition de la population ivoirienne  pour poursuivre l’œuvre que nous avions entamée ensemble depuis le 16 décembre 2021 : faire barrage à la cherté de la vie en Côte d’Ivoire ! 

Ensemble, organisons-nous encore plus pour stopper l’augmentation galopante et anarchique des prix sur les marchés. Un phénomène qui paupérise encore plus les pauvres tandis que les riches s’enrichissent davantage. Le temps est venu pour que nous nous retroussons les manches, repoussons nos limites pour faire front contre ce fléau.  

C’est le lieu de lancer un appel, aux organisations de la Société Civile et aux Syndicats dans leur diversité ainsi qu’à la classe politique dans son entièreté, à se saisir véritablement de ce mal qui met sournoisement à mort les populations avec notre complicité. Complicité du fait de notre silence coupable et surtout de notre inaction incompréhensible. 

A l’unisson, agissons pour sauver le peuple ivoirien de cette exploitation abusive et mortifère dont elle fait l’objet par des Hommes d’affaires sans foi ni loi qui se sont emparés de notre nation.

A cet effet, en vue de mettre en place un front social de lutte solide contre la cherté de la vie en Côte d’Ivoire, des délégations éclatées rencontreront sous peu les différentes centrales syndicales, les syndics des différents marchés, les organisations des jeunes et des femmes des différents quartiers ainsi que les acteurs politiques engagés pour le bien-être de la population.

Au peuple de Côte d’Ivoire, resserrons les rangs. Déterminons-nous résolument à la lutte. Face à cette mort certaine par la faim qui se profile à l’horizon, la lutte n’est plus une option. Elle est devenue une nécessité vitale, une obligation. Refuser de lutter, c’est accepter volontairement la mort. Pas d’alternative : le combat s’impose à nous !!!

Même si nous devons mourir par la faim, que cette mort nous emporte debout. Qu’on grave avec fierté sur nos pierres tombales : « Ils n’ont pas renoncé au bien-être. Pour leur bonheur et celui du peuple, ils se sont battus jusqu’au bout ». 

Heureusement, nous ne mourrons pas ! L’Eternel des armées s’est résolu à nous offrir la victoire quelle que soit la puissance de l’adversaire. Il est juste question d’aller en eau profonde avec Lui par la foi afin que notre délivrance, notre victoire, fasse éclore Sa Gloire. De sorte que nul ne conteste la seigneurie de notre Dieu au terme de cette œuvre faramineuse abattue à notre profit. Afin que nul agent des ténèbres ne s’approprie Sa Gloire.

Avec Dieu, la victoire est une certitude. N’est-ce pas l’Eternel qui déclare en Jérémie 1-19 : « Ils te feront la guerre, mais ils ne te vaincront pas … » ? Mieux, ne dit-Il pas, quand Il appelle, l’œuvre réussit toujours ? (Esaïe 48-15).  

Par conséquent, marchant avec l’Eternel, l’adversité, d’où qu’elle vienne, nous est un gain ! Elle permet tout juste de faire éclater la gloire de notre Dieu. Renversant ainsi tous raisonnements et toute hauteur qui s’élèvent contre son autorité. Amenant l’incrédule, l’athée et même l’antéchrist à l’obéissance à Christ.    

Filles et fils du pays, l’heure est venue pour l’Eternel de s’exprimer dans notre nation. Il s’est levé pour mettre fin à nos souffrances. Il agira en dehors de toute approche humaine afin d’asseoir sa suprématie et son autorité de façon non équivoque sur ce pays qu’il s’est choisi. 

Nous, dans l’Union, avec Foi et Courage, disposons-nous seulement à être des outils puissants entre ses mains.

Que Dieu nous bénisse et nous donne de goûter enfin à la victoire promise et maintes fois annoncée !!!


Fait, Abidjan le 15 Mars 2023

Le Ministre Charles Rodel Dosso


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