Si le ridicule pouvait tuer, Alcide Djédjé serait mort avec le retour au bercail du président Laurent Gbagbo. Là où des anciens collaborateurs comme M. Djédjé, son ancien ambassadeur auprès des Nations unies et ancien ministre des affaires étrangères avaient juré qu'il ne reviendraient plus jamais en Côte d'Ivoire.
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| M. Alcide Djédjé ministre délégué chargé de l'intégration africaine |
A l'occasion d'une cérémonie dite d'hommage à Alassane Ouattara hier 27 juin à la Caistab, M. Djédjé, "récompensé" Ministre délégué chargé de l'intégration africaine, s'est permis de dire que le retour de Laurent Gbagbo relève de la décision de son nouveau mentor Alassane Ouattara dont il a salué le leadership.
"Dans ce genre de circonstances, si vous ne prenez pas la décision qui faut, les choses risquent de déraper. Nous rendons hommage à Alassane Ouattara pour sa vigilance, son leadership et sa vision qui font de lui aujourd'hui un grand homme d'État non seulement en Côte d'Ivoire mais aussi dans la sous-région", a-t-il flatté Ouattara en allant jusqu'à dire que le leadership de M. Ouattara est suscité par Dieu. Alcide Djédjé, en griot mais très mal inspiré, va même dire que tous les exilés sont rentrés et le pays est apaisé, malgré la répression faite aux militants du FPI le 17 juin à l'aéroport mais aussi là où le pouvoir traîne à délivrer son passeport à Charles Blé Goudé, ou encore le général Dogbo et plusieurs détenus militaires ploient toujours derrière les verrous du pouvoir. Si l'on peut comprendre que M. Djédjé dans son nouveau statut de ministre pour services rendus ne pouvait pas dire mieux que ce qu'il a dit, il convient d'indiquer que le retour de Laurent Gbagbo a été imposé au pouvoir. Comme preuve le ministre de la réconciliation nationale Kouadio Konan Bertin, selon une source proche du pouvoir aurait été interdit d'accueillir le président Gbagbo. Un accueil d'un membre du gouvernement qui aurait pu donner une lueur à la réconciliation si le pouvoir le voulait. Au lieu de manipuler un homme comme Issiaka Diaby pour réveiller les blessures de la crise postélectorale et même blesser les manifestants du FPI. Ça ne s'appelle pas réconciliation M. Djédjé, cousin de Gbagbo. N'est-ce pas vrai que c'est Judas, un cousin de Jésus, qui l'a vendu? M. Djédjé est vrai honte pour les bété ce peuple intègre.
Il faut rappeler que c'est en 2018 que Alcide Djédjé affamé par le gel de ses avoirs est rentré au rhdp avec son groupement politique. L'homme n'est pas prêt à quitter le restaurant pour une lutte dit-on pour la libération de la Côte d'Ivoire ou de l'Afrique qu'il comprend mal.
David Gbedia
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